The New Pathfinders
The new pathfinders
September 2013. I progress slowly, getting closer to the Indian reservation of Hopi and Navajo people, in Arizona. Wild and spectacular. The New World, and its two worlds, Indian and Anglo. Abundance and affluence of the tourists' tide that floods the day. Timeless presence of the aborigines. Brief encounter in full sun. The time it takes to them to sell the visitors the artifacts of their dreams. One is here since time exists, and it seems, until it will extinguish. The other just passing, as he always did, and it seems, always will. The Indian knows his land for generations, and teaches it to the future generations with application, no one here would think of missing a day at school. And carefully too, he learns his visitors. Capitalism, modernity, nothing but the new firearms. Practiced survivalist he is engaged to preserve, for all, the world where he is, its invisible balances revealed by its beauty, that all can see.
On the road, navigating these wide-open spaces, always-visible afar, the three spewing sisters, the high chimneys of the Navajo Generating Station of Page. Day and night burns here the coal brought from the Black Mesa plateau to illuminate hundreds of miles away the cities of Arizona, Nevada, California, and the nights of Las Vegas. Black Mesa, Indian reservation where people do without running water, or electricity.
Marshall and Nicole Johnson are raising here their three children, in Pinion, small community, poor and isolated in the middle of the Navajo Nation, the land that was left to them. Marshall and Nicole are "Nnataanii", "natural leaders", "elected chiefs" as explains Brett Isaac. Navajo native of the area, he engineers solar panels and installs them with friends and family all over the reservation.
Active ferments of a consciousness that has sustained life until progress came threatening it, they watch. Frugal maquisards, the Navajo Indians have invented before we thought it wise to live without spending more than the land could give. And, to not exhaust it in one generation they resist today the pressure of these projects larger than life of power plants and tourists sites to exploit mineral resources and beauty of the Earth. In them this dynamic belief that the land is not something entrusted to them by their ancestors but by their children, just the time for them to grow.
Self-reliance is the rule as is this intent education on how to take precious care of the land, that will give back in kind, with food and medicines.The oppressor is powerful. The Indian apt and patient. Figuring on the list of the endangered species he has a unique voice to speak to mankind of its destiny.
Les nouveaux éclaireurs
Septembre 2013. Je progresse lentement et me rapproche de la réserve Navajo, en Arizona, traversant des paysages sauvages et spectaculaires. Le Nouveau Monde, et ses deux mondes: anglo et indien. Abondance et affluence de la marée de touristes qui envahit le jour. Présence intemporelle des aborigènes. Brêve rencontre. Le temps pour les uns de vendre leur illusions aux autres. L'un, là depuis toujours et semble t il, pour toujours, l'autre, de passage, depuis toujours, et semble t il peut être pour toujours. L'indien connaît son pays depuis des générations et il l'enseigne aux prochaines avec application. On ne rate pas un jour d'école ici. Et il apprend ses visiteurs. Capitalisme, modernité, les nouvelles armes a feu. Survivaliste permanent il est engagé à préserver pour tous le monde ou il est, ses équilibres invisibles révélés par sa beauté qui parle a tous.
Sur la route de ces grands espaces, toujours visible au loin, la Navajo Generating Station de Page, qui fume. Nuit et jour brule ici le charbon du plateau de Black Mesa qui fait briller au loin les villes d'Arizona, Nevada et Californie, et scintiller les nuits de Las Vegas. Black Mesa, réserve indienne ou l'on vit sans eau courante ni électricité.
Marshall et Nicole Johnson y élèvent leur trois enfants, au coeur de Pinion, petite communauté pauvre et isolée située au centre de la Navajo Nation, la terre qu'on leur a laissée. Marshall et Nicole sont "Nnataanii", leaders naturels, "élus chefs" comme dit Brett Isaac. Navajo lui aussi, il conçoit des panneaux solaires qu'il installe sur toute la réserve.
Ferments actifs d'une conscience qui a supporté la vie jusqu'au progrès qui la menace, ils veillent. Maquisards frugaux, les indiens Navajo ont inventé avant qu'on y revienne de vivre sans dépenser plus que la terre ne donnait. Et pour ne pas l'épuiser en une génération ils resistent aujourd'hui aux pressions des projets plus grands que nature des exploiteurs de gisements minéraux et de sites touristiques. Guidés par cette dynamique croyance que la terre ne leur vient pas transmise par leurs ancêtres, mais empruntée à leurs enfants le temps qu'ils grandissent.
Alors l'auto suffisance est de mise, comme l'est une savante éducation du soin de la terre, qui le rend bien, en nourritures et médicines naturelles.
L'oppresseur est puissant. L'indien apte et patient. Sur la liste des espèces en voie de disparition il a une voix unique pour parler aux hommes de leur destin